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Des critiques accusent TikTok d'avoir un parti pris anti-israélien et renouvellent leur appel à interdire l'application aux États-Unis,
Mais d'autres dénoncent une tentative de censurer le discours

Le , par Mathis Lucas

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Une nouvelle campagne aux États-Unis appelle le gouvernement fédéral à bannir TikTok pour avoir favorisé une large visibilité des contenus anti-israéliens sur sa plateforme dans le cadre du conflit opposant l'État hébreu au groupe Hamas. Des membres du Congrès, des militants conservateurs et de riches investisseurs en technologie soutiennent cette campagne, arguant que les agissements de TikTok affaiblissent le soutien à Israël parmi les jeunes Américains. Mais sur la toile, beaucoup dénoncent cet argument, affirmant qu'il s'agit d'une tentative de contrôler et de censurer le discours. Certains dépeignent même un avenir dystopique pour la liberté d'expression.

TikTok fait face à des critiques qui appellent son bannissement aux États-Unis

Selon certains observateurs, il existe des signes révélateurs de la quantité disproportionnée de contenus anti-israéliens sur TikTok par rapport aux vidéos en faveur des Palestiniens. Par exemple, le premier résultat de la recherche "stand with Palestine" aurait été visionné près de 3 milliards de fois au 26 octobre, tandis que le premier résultat de la recherche "stand with Israel" aurait été visionné un peu plus de 200 millions de fois. En outre, d'autres données pour les États-Unis montreraient qu'il y a environ deux fois plus de messages utilisant le hashtag #StandwithPalestine que de messages avec #StandwithIsrael au cours des deux dernières semaines.

Ces tendances ont inquiété des législateurs et des responsables du parti républicain, dont certains, comme la sénatrice Marsha Blackburn (R-Tenn.), le sénateur Marco Rubio (R-Fla.) et le représentant Mike Gallagher (R-Wis.), ont appelé à une interdiction nationale de TikTok, craignant que l'application ne serve d'outil d'espionnage et de propagande pour le parti communiste chinois (PCC). Ils affirment que TikTok utilise son influence afin de promouvoir des contenus propalestiniens et contraires aux intérêts de la politique étrangère des États-Unis. Les allégations concernant la promotion par TikTok de contenus propalestiniens semblent toutefois anecdotiques.

Elles sont apparues sur la plateforme de médias sociaux X, dans des déclarations aux médias et sur des médias conservateurs tels que Fox News. Blackburn a déclaré qu'il ne serait pas surprenant que TikTok, qui appartient à des Chinois, diffuse des contenus pro-Hamas afin de servir l'agenda de la Chine, qui s'aligne de plus en plus sur les intérêts de pays rivaux tels que la Russie et l'Iran. « Le PCC a tout intérêt à déstabiliser le Moyen-Orient et à pousser les États-Unis à réinjecter davantage de personnel dans la région. Les États-Unis doivent interdire cette application qui vole et espionne les utilisateurs américains », a déclaré la sénatrice Blackburn.

Les appels renouvelés en faveur d'une interdiction ont pris leur essor après que Jeff Morris Jr, investisseur en capital-risque dans le secteur de la technologie et ancien cadre de l'application de rencontres Tinder, a écrit une série de messages sur X (ex-Twitter) la semaine dernière. Dans son fil de discussion viral, Morris a parlé d'une "guerre TikTok" dans laquelle les lycéens et les étudiants reçoivent des "infox" sur le Hamas et Israël. Les informations sur la guerre entre Israël et le Hamas sont en effet devenues très controversées et polarisées sur les médias sociaux, y compris sur TikTok. Mardi, son fil de discussion avait fait plus de 9 millions de vues.

« Lorsque je me suis engagé dans un message sur TikTok soutenant des opinions opposées, tout mon flux est devenu agressivement anti-israélien. Israël est en train de perdre la guerre TikTok, et de loin », a écrit Morris. Son expérience s'inscrit dans la lignée des rapports sur le fonctionnement de l'algorithme de TikTok, qui a suscité la controverse : le fait de s'intéresser à un sujet signale à TikTok qu'un contenu similaire devrait être proposé à l'utilisateur. Le bras de fer entre TikTok et les autorités américaines est entré dans une phase d'accalmie dernièrement, mais le conflit au Moyen-Orient pourrait le replacer sous l'application sous le feu des projeteurs.

TikTok affirme que les allégations des critiques sur sa partialité sont infondées

« Nous avons vu TikTok utilisé pour minimiser le génocide des Ouïghours, le statut de Taïwan et maintenant le terrorisme du Hamas. C'est une preuve supplémentaire que l'application doit être interdite et traitée pour ce qu'elle est : de la propagande étrangère », a déclaré le sénateur Rubio. Lors d'une audition en mars, il a demandé au directeur du FBI, Christopher Wray, si la Chine pouvait utiliser TikTok pour alimenter des récits visant à attiser les divisions aux États-Unis. À l'époque, Wray avait reconnu que c'était non seulement possible, mais que "le FBI n'était pas sûr de voir beaucoup de signes extérieurs de cette utilisation, si elle avait lieu".


Mais en fin de compte, la performance perçue du contenu propalestinien sur la plateforme dépend de la manière dont on analyse les données de TikTok. Les tendances historiques au niveau international montrent un plus grand intérêt pour le hashtag populaire "#standwithpalestine" que "#standwithisrael". Selon certains rapports, si l'on examine les données relatives aux hashtags aux États-Unis au cours des 30 derniers jours, on constate que les contenus pro-israéliens sur la plateforme ont obtenu des résultats équivalents, voire supérieurs, à ceux de certains contenus propalestiniens. TikTok a déclaré que les allégations de partialité étaient sans fondement.

La démographie des jeunes utilisateurs de TikTok pourrait être un autre facteur de disparité. Morris a cité un sondage de l'université d'Harvard montrant que 51 % des Américains âgés de 18 à 24 ans estimaient que le Hamas était justifié de mener des attaques terroristes qui ont tué plus de 1 200 civils israéliens. En outre, un récent sondage Reuters a révélé que 20 % des personnes âgées de 18 à 24 ans consultent TikTok pour s'informer, soit une hausse de 5 % par rapport à l'année dernière. La confiance du public dans les organes d'information traditionnels aurait diminué dans le même temps. Une situation jugée alarmiste par les critiques républicains.

Mais d'autres ont fait remarquer que l'antisémitisme est un problème de longue date sur la plateforme. Bien avant l'attaque du Hamas, les dirigeants israéliens avaient averti TikTok qu'il diffusait de la propagande anti-israélienne. D'autres personnes affirment aussi que TikTok a simplement supprimé leurs vidéos montrant la brutalité des terroristes du Hamas. Au début du mois, l'UE a demandé à TikTok et au géant des médias sociaux Meta de fournir des détails sur leurs efforts pour lutter contre les infox et les discours de haine liés à la guerre entre Israël et le Hamas. L'UE a également interpelé les entreprises sur la gestion du conflit au Moyen-Orient.

Le commissaire européen Thierry Breton a envoyé une lettre au PDG de Meta, Mark Zuckerberg, pour lui demander d'être "vigilant" à l'approche des prochaines élections et de supprimer la désinformation sur les plateformes de son entreprise pendant le conflit entre Israël et le Hamas. Thierry Breton a déclaré que l'UE avait constaté une augmentation des contenus illégaux et de la désinformation sur "certaines plateformes" à la suite de l'attaque du Hamas contre Israël. Meta possède des plateformes populaires comme Instagram et Facebook, ainsi que Threads. Cependant, les groupes de défense de la liberté d'expression ont dénoncé la lettre de Breton.

D'autres dénoncent en revanche des tentatives de contrôler et de censurer le discours

TikTok a également fait l'objet de critiques dans le sens opposé, à savoir qu'il a été trop sévère en supprimant certains contenus propalestiniens. La semaine dernière, le gouvernement de Malaisie, un pays asiatique majoritairement musulman, a annoncé qu'il pourrait prendre des mesures contre TikTok et Meta pour avoir bloqué de tels messages, une allégation que les deux sociétés ont démentie. Edward Ahmed Mitchell, directeur adjoint du Conseil des relations américano-islamiques, a déclaré que les appels à l'interdiction de TikTok en réponse au conflit actuel visaient davantage à faire taire les voix propalestiniennes qu'à assurer la sécurité nationale.


« TikTok a de nombreux problèmes en raison de ses relations avec le gouvernement chinois, mais autoriser les discours sur les droits de l'homme des Palestiniens n'est pas l'un de ces problèmes. Certaines voix politiques aiment la liberté d'expression et détestent la culture de l'annulation, jusqu'à ce qu'elles entendent un discours qu'elles n'aiment pas et qu'elles veuillent l'annuler - en particulier lorsque ce discours porte sur les droits de l'homme des Palestiniens », a déclaré Mitchell. Sur la toile, les commentaires dénoncent également la position des critiques républicains qui consiste à censurer les discours qu'on n’aime pas sous fond de désinformation.

« Vous n'avez plus le droit d'avoir une opinion divergente, vous n'avez plus le droit de penser de manière critique ? Quel genre de dystopie essaient-ils de construire ici ? Je pense que c'est celle où vous vous taisez, faites ce qu'on vous dit, n'écoutez pas les autres et répétez ce que le gouvernement veut que vous fassiez. Cela vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir. Politique étrangère des États-Unis = pro-Israël. Toutes les entreprises américaines se conforment à la loi et Tiktok se distingue par le fait qu'elle vous montre les contenus des deux camps. L'Occident est devenu la risée des régimes qu'il considère comme dictatoriaux », a écrit un critique.

« C'est de la censure absolue que de diffuser de la propagande unilatérale sans critique. C'est pour la même raison qu'ils essaient d'interdire TikTok. Nous sommes face à nos propres contradictions et nous refusons d'ouvrir les yeux pour les affronter. L'Amérique n'essaie même plus de prétendre qu'elle est une démocratie luttant pour la liberté et la justice pour tous. Tout cet acharnement doit être dû au fait qu'il n'est pas possible d'imposer un récit spécifique sur Tiktok comme sur d'autres réseaux sociaux. Quelles leçons auront encore à donner aux autres lorsqu'ils répéteront les mêmes actes ? Allons-nous les condamner et les sanctionner ? », a écrit un autre.

TikTok, qui a émergé vers fin 2016, est une application de médias sociaux détenue par le géant chinois de technologie ByteDance. L'application a connu une ascension fulgurante et est devenue l'une des plateformes de médias les plus populaires au monde, tenant tête à Facebook et YouTube. Mais dès le départ, son appartenance à la Chine n'a pas joué en sa faveur. Des inquiétudes selon lesquelles l'application pourrait avoir des comptes à rendre au gouvernement chinois sont rapidement devenues un sujet de débat intense dans plusieurs capitales occidentales. Cette situation constituerait une menace pour les données personnelles des utilisateurs occidentaux.

Aux États-Unis, les relations entre TikTok et les autorités se sont tendues au cours de l'année 2020 après que des rapports ont fait état de l'accès incontrôlé des ingénieurs chinois de ByteDance aux données des utilisateurs américains. Les campagnes appelant à l'interdiction de l'application sur le plan national se sont multipliées depuis lors, plusieurs dizaines d'États, universités, écoles et entreprises américains ayant déjà interdit l'application sur certains types d'équipements. Par ailleurs, plusieurs propositions de loi ont été faites en vue de donner les outils nécessaires au gouvernement fédéral américain pour bannir l'application de médias sociaux.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des allégations sur le parti pris propalestinien de TikTok ?
Ces allégations sont-elles fondées ? Justifient-elles les appels à l'interdiction de TikTok ?
Cela s'apparente-t-il à une censure ou à une tentative visant à contrôler le discours en ligne ?
Que pensez-vous de la demande du commissaire européen Thierry Breton à Meta et X ?

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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/11/2023 à 16:37
Tous le monde est d'accord pour dire que ce que le Hamas a fait, à savoir assassiner et pris en otage des civils, est totalement répréhensible, mais enfin il faut quand même se rappeler le contexte historique : La Palestine à été envahie, les palestiniens ont été expulsés, cantonné dans un Ghetto, à savoir la bande de Gaza, et Israël en fait occupe illégalement la Palestine. Pire encore les Palestiniens ultra pauvres de la bande de Gaza servent d'esclaves aux ultra riches israéliens, donc dans un état d'apartheid. La lois Israélienne interdit par exemple les mariages mixes entre Palestiniens et Israéliens, dans quel pays on voie encore une chose pareille ? nulle part. Pourquoi l'apartheid en Afrique du sud c'était mal et cela a été éradiqué, mais qu'en Israël c'est normal ?

De toute façon c'est à se demander si toute cette histoire ne profite pas en réalité à Israël, ca leur permet d'atomiser la bande de gaza, ils en rêvaient depuis des années, c'est fait. Donc suppression de la bande de Gaza à l'ouest, et colonisation larvée de la cis Jordanie à l'est, donc au final occupation totale de la Palestine par Israël, et ce en violation totale des lois internationales, et donc pour Israël : "un bon palestinien est soit un palestinien mort, soit au pire un esclave juste bon à ramasser leurs poubelles".



L’apartheid israélien envers le peuple palestinien

Cette année marque le 74e anniversaire de l’expulsion et du déplacement de masse de plus de 700 000 Palestinien·ne·s de leurs domiciles, villages et villes pendant le conflit qui a mené à la création d’Israël en 1948. Depuis, cet épisode connu sous le nom arabe de nakba (catastrophe) par les Palestinien·ne·s est gravé dans la conscience collective palestinienne comme l’histoire d’une dépossession incessante.

Soixante-quatorze ans après leur expulsion, les souffrances et le déplacement restent le quotidien des réfugié·e·s palestiniens. Au titre du droit international, les Palestinien·ne·s qui ont fui ou ont été expulsés de leur domicile sur le territoire qui est devenu Israël ont le droit au retour. Cependant, ils n’ont pratiquement aucun espoir d’être autorisés à regagner leurs maisons, beaucoup ayant été détruites par Israël, ou les villages et villes d’où ils viennent. Israël n’a jamais reconnu leurs droits.

Priver les Palestinien·ne·s d’un domicile est au cœur de l’apartheid qu’Israël leur impose. La dépossession des Palestinien·ne·s n’a pas cessé et la nakba est devenue emblématique de l’oppression dont cette population est victime chaque jour depuis des dizaines d’années. Aujourd’hui, plus de 5,6 millions de Palestinien·ne·s sont réfugié·e·s et sont privés de leur droit au retour. Au moins 150 000 autres sont exposés à un risque réel de perdre leur domicile à cause de la pratique israélienne violente de démolition de maisons et d’expulsions forcées.

C’est un apartheid.

La nouvelle enquête d’Amnesty International montre qu’Israël impose un régime d’oppression et de domination aux Palestinien·ne·s dans toutes les zones sous son contrôle, en Israël et dans les TPO, ainsi qu’aux personnes réfugiées palestiniennes, au profit de la population juive israélienne. Ce régime s’apparente à un apartheid, interdit par le droit international.

Les lois, politiques et pratiques destinées à maintenir un système cruel de contrôle sur la population palestinienne ont abouti à une fragmentation géographique et politique des Palestinien·ne·s, souvent paupérisés et vivant constamment dans la peur et l’insécurité.

QU’EST-CE QUE L’APARTHEID ?

L’apartheid est une violation du droit public international, une grave violation des droits humains garantis par le droit international, ainsi qu’un crime contre l’humanité en vertu du droit pénal international.

Le terme « apartheid », à l’origine, a été utilisé pour désigner le régime politique de l’Afrique du Sud à l’époque où celle-ci imposait explicitement la ségrégation raciale, ainsi que la domination et l’oppression d’un groupe racial par un autre. Il a par la suite été adopté par la communauté internationale pour condamner et réprimer pénalement de tels systèmes et pratiques, où qu’ils existent dans le monde.

Le crime contre l’humanité qu’est le crime d’apartheid selon la Convention sur l’apartheid, le Statut de Rome et le droit international coutumier est constitué lorsque des actes inhumains (essentiellement de graves violations des droits humains) sont « commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial […], dans l’intention de maintenir ce régime. »

En d’autres termes, l’apartheid est un régime dans lequel un traitement discriminatoire prolongé et cruel est infligé par un « groupe racial » d’êtres humains à un autre dans le but de contrôler ce second groupe.

Amnesty International a créé un cours gratuit de 90 minutes intitulé “Deconstructing Israel’s Apartheid against Palestinians”. Pour en savoir plus sur le crime d’apartheid en droit international, sur les formes que prend l’apartheid en Israël et dans les TPO et sur la façon dont il affecte la vie des Palestinien·ne·s, inscrivez-vous à notre cours en ligne sur l’Académie des droits humains d’Amnesty International.

POURQUOI AMNESTY INTERNATIONAL FAIT-ELLE CAMPAGNE CONTRE L’APARTHEID ?

Je ne sais pas pourquoi le monde entier voit ce qui se passe et laisse Israël agir en toute impunité. Il est temps que le monde cesse de traiter Israël en enfant gâté.

Nabil el Kurd, un des habitants menacés d’expulsion forcée dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est
L’apartheid est inacceptable, où que ce soit dans le monde. Alors pourquoi le monde a-t-il accepté l’apartheid envers le peuple palestinien ?

Les droits humains ont longtemps été relégués à un rang secondaire par la communauté internationale, face au combat mené et aux souffrances subies par la population palestinienne depuis des dizaines d’années. Les Palestiniens et Palestiniennes confrontés à la brutalité de la répression israélienne réclament depuis plus de 20 ans que le régime israélien soit considéré comme une forme d’apartheid. Au fil du temps, une reconnaissance internationale plus large du traitement réservé par Israël aux Palestinien·ne·s comme un apartheid a vu le jour.

Pourtant, les États qui avaient la responsabilité et le pouvoir d’agir se sont refusés à prendre des mesures concrètes pour obliger Israël à rendre compte de ses agissements. Ils ont préféré se cacher derrière un processus de paix moribond, au détriment des droits humains et de l’obligation de rendre des comptes. Malheureusement, aujourd’hui, il n’y a aucun progrès vers une solution juste et la situation des droits humains s’aggrave pour les Palestinien·ne·s.

Amnesty International appelle Israël à mettre fin au fait internationalement illicite et au crime international que constitue cet apartheid, en abolissant les mesures de fragmentation, de ségrégation, de discrimination et de privation qui visent actuellement la population palestinienne.

FRAGMENTATION EN DOMAINES DE CONTRÔLE

Lors de sa création en tant qu’État juif en 1948, Israël a expulsé des centaines de milliers de Palestinien·ne·s et détruit des centaines de villages palestiniens, de façon assimilable à un nettoyage ethnique.

Depuis lors, les gouvernements successifs ont élaboré des lois et des politiques destinées à poursuivre la fragmentation de la population palestinienne. Les Palestinien·ne·s sont confinés dans des enclaves en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que dans les camps de personnes réfugiées, où ils sont soumis à des régimes juridiques et administratifs différents. Ces pratiques ont eu pour effet de saper les liens familiaux, sociaux et politiques entre les communautés palestiniennes et d’étouffer la contestation persistante du régime d’apartheid ; elles permettent également de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de maintenir une majorité démographique juive.

Des millions de personnes réfugiées palestiniennes sont toujours déplacées et isolées physiquement des Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO, Israël continuant à leur dénier le droit de retourner dans leurs logements, villes et villages.

DÉPOSSESSION DE TERRES ET DE BIENS

Depuis 1948, Israël procède à des saisies massives et cruelles de terrains pour déposséder les Palestinien·ne·s de leurs terres et de leurs logements. Bien que les Palestinien·ne·s qui vivent en Israël et dans les TPO soient soumis à des régimes juridiques et administratifs différents, Israël a utilisé des mesures similaires d’expropriation de terres dans toutes les régions – ainsi, depuis 1948, Israël a procédé à des expropriations de terrains dans des zones d’importance stratégique où vivaient d’importantes populations palestiniennes comme la Galilée et le Néguev/Naqab, et a recouru à des mesures identiques dans les TPO après l’occupation militaire israélienne en 1967. Afin de développer au maximum le contrôle de la population juive israélienne sur les terres et de limiter le plus possible la présence palestinienne, Israël a confiné les Palestinien·ne·s dans des enclaves séparées, à forte densité de population. Dans le même temps, les politiques israéliennes ont permis que l’attribution de terres appartenant à l’État soit faite de manière discriminatoire, au profit quasiment exclusif de la population juive israélienne, tant en Israël que dans les TPO.

SÉGRÉGATION ET CONTRÔLE

Les gouvernements israéliens successifs ont poursuivi une stratégie consistant à établir leur domination par le biais de lois et de politiques discriminatoires qui isolent les Palestinien·ne·s dans des enclaves, sur la base de leur statut juridique et de questions de résidence.

Israël dénie aux citoyen·ne·s palestiniens leurs droits à l’égalité de nationalité et de statut, tandis que les Palestinien·ne·s des TPO subissent de sévères restrictions de leur liberté de mouvement. Israël restreint également le droit des Palestinien·ne·s au regroupement familial de manière profondément discriminatoire : ainsi, les Palestinien·ne·s des TPO ne peuvent obtenir le droit de résidence ou la citoyenneté par le mariage, contrairement aux membres de la population juive israélienne.

Israël impose également de sévères limitations aux droits civils et politiques des Palestinien·ne·s, pour éliminer la contestation et faire perdurer son système d’oppression et de domination. Par exemple, des millions de Palestinien·ne·s en Cisjordanie restent soumis au régime militaire israélien et aux ordonnances militaires draconiennes adoptées depuis 1967.

PRIVATION DES DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX

En raison de ces mesures, les Palestinien·ne·s, un peu partout en Israël et dans les TPO, se sont retrouvés marginalisés, paupérisés et défavorisés sur le plan économique.

Des décennies d’attribution discriminatoire des ressources par les autorités israéliennes, au profit de la population juive israélienne en Israël et des colons israéliens dans les TPO, aggravent ces inégalités. Ainsi, des millions de Palestinien·ne·s en Israël et à Jérusalem-Est vivent dans des zones à forte densité de population, qui sont généralement sous-développées et manquent de services essentiels adéquats, notamment en ce qui concerne le ramassage des ordures, l’électricité, les transports en commun et les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement.

Les Palestinien·ne·s de toutes les zones sous contrôle israélien ont moins de possibilités pour gagner leur vie et exercer une activité commerciale que les membres de la population juive israélienne. Ils subissent des restrictions discriminatoires sur l’accès aux terres cultivables, à l’eau, au gaz et au pétrole, entre autres ressources naturelles, et sur l’utilisation de ces ressources, ainsi que des restrictions sur l’accès à la santé, à l’éducation et aux services de base.

De plus, les autorités israéliennes ont accaparé la majeure partie des ressources naturelles des Palestinien·ne·s dans les TPO au profit de la population juive en Israël et dans les colonies de peuplement illégales.

PRIVATIONS DE LOGEMENT : DÉMOLITIONS ET EXPULSIONS FORCÉES

Les Palestinien·ne·s sont systématiquement soumis à des démolitions de logements et à des expulsions forcées, et vivent constamment dans la peur de perdre leur foyer.

Depuis plus de 73 ans, Israël déplace de force des communautés palestiniennes entières. Les démolitions ont touché des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, provoquant des traumatismes et des souffrances terribles. Plus de 6 millions de Palestinien·ne·s sont toujours réfugiés et vivent pour une grande majorité dans des camps de réfugiés, y compris en dehors d’Israël et des TPO. Plus de 100 000 Palestinien·ne·s dans les TPO et 68 000 autres en Israël risquent à tout moment de perdre leur logement, beaucoup pour la deuxième ou la troisième fois.

Les Palestinien·ne·s sont dans une situation sans issue. Pour bâtir une habitation ou ne serait-ce que pour monter une tente, ils doivent demander un permis de construire aux autorités israéliennes. Cependant, contrairement aux membres de la population juive israélienne qui déposent une même demande, ils n’obtiennent ces permis que rarement. De nombreux Palestinien·ne·s sont obligés de construire sans permis. Israël démolit ensuite ces habitations palestiniennes au motif qu’elles ont été construites « illégalement ». Israël utilise ces politiques discriminatoires de planification et de découpage en zones pour créer des conditions de vie insupportables pour les Palestinien·ne·s et les forcer à quitter leur logement, ce qui permet ensuite l’extension des colonies juives.

Mohammed Al Rajabi, un habitant d’Al Bustan, à Silwan, dont la maison a été détruite par les autorités israéliennes le 23 juin 2020 pour « construction illégale », a expliqué à Amnesty International l’impact dévastateur de cette démolition sur sa famille :

C’est extrêmement dur à accepter. C’est difficile à exprimer […] et j’ai eu le sentiment que c’était plus éprouvant encore pour mes enfants que pour nous. Ils étaient vraiment contents que nous ayons cette nouvelle maison. Je vais garder les photos prises ce jour-là et les montrer à mes enfants quand ils seront grands, pour qu’ils n’oublient pas ce qui nous est arrivé. Je leur dirai : « Vous voyez le genre de souvenirs que je dois vous transmettre ? » Ce que je voulais, c’est qu’ils aient une maison familiale agréable, près de ceux qu’ils aiment et des membres de leur famille. Maintenant, je transmets la mémoire de la destruction de leur première maison d’enfance.

DES AMOURS FRAGMENTÉES : LA SÉPARATION DES FAMILLES PALESTINIENNES

Israël a adopté des lois et des politiques discriminatoires qui perturbent la vie familiale des Palestinien·ne·s. Depuis 2002, Israël a opté pour une politique qui interdit aux Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza d’obtenir un statut en Israël ou à Jérusalem-Est par le mariage, empêchant ainsi le regroupement familial.

Israël utilise depuis longtemps des lois et des politiques discriminatoires pour séparer les Palestinien·ne·s de leur famille. Ainsi, les Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent obtenir par le mariage un statut légal en Israël ou à Jérusalem-Est occupée ; leur droit au regroupement familial leur est donc dénié. Cette politique oblige des milliers de Palestinien·ne·s à vivre séparés de leurs proches ; d’autres sont contraints de partir à l’étranger, ou vivent en permanence dans la crainte d’une arrestation, d’une expulsion ou d’un renvoi forcé.

Ces mesures ciblent explicitement les Palestinien·ne·s, et non les membres de la population juive israélienne, et sont principalement motivées par des considérations démographiques visant à limiter le plus possible la présence palestinienne à l’intérieur d’Israël et dans les TPO.

Sumaia est née et a grandi à Lod, dans le centre d’Israël. Elle s’est mariée en 1998 et son époux, originaire de la bande de Gaza, est venu la rejoindre à Lod. En 2000, Sumaia et son mari ont entamé une procédure de demande de regroupement familial, pour pouvoir vivre ensemble en toute légalité. La procédure a duré 18 années, pendant lesquelles le couple a vécu dans la peur et l’anxiété. Sumaia a dit à Amnesty International :

Les autorités contrôlent le moindre détail de nos vies ; elles sont dans notre chambre, dans nos maisons. Un des pires moments, c’était quand elles ont arrêté mon mari en 2004, pendant que je donnais naissance à une de mes filles […] elles l’ont arrêté alors que j’étais dans la salle d’accouchement !

SOUS LE SIEGE

Des grenades lacrymogènes sont lancées par les forces israéliennes lors d’une manifestation palestinienne le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, à l’est de la ville de Gaza, le 22 juin 2018.
Ces 14 dernières années, plus de 2 millions de Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont vécu sous le blocus illégal d’Israël. Venant s’ajouter à quatre offensives militaires majeures, le blocus a eu des conséquences terribles pour la population de la bande de Gaza.

Le blocus est une forme de punition collective. Il oblige la population de la bande de Gaza – majoritairement composée de personnes réfugiées ayant fui en 1948 et de leurs descendant·e·s – à vivre dans des conditions de plus en plus difficiles. Il y a de graves pénuries de logements, d’eau potable, d’électricité, de médicaments essentiels et de soins médicaux, de nourriture, de matériel pédagogique et de matériaux de construction. En 2020, la bande de Gaza présentait le taux de chômage le plus élevé au monde, et plus de la moitié de sa population vivait sous le seuil de pauvreté.

Le 30 mars 2018, les Palestinien·ne·s de la bande de Gaza ont lancé la Grande marche du retour, une série de manifestations hebdomadaires de grande ampleur le long de la clôture entre de la bande de Gaza et Israël.

Ces personnes revendiquaient leur droit de retourner dans leurs villages et villes d’origine, situés dans ce qui est aujourd’hui l’État d’Israël, et réclamaient qu’il soit mis fin au blocus israélien de la bande de Gaza. La riposte a été brutale : à la fin de l’année 2019, les forces israéliennes avaient tué 214 membres de la population civile, dont 46 enfants, et en avaient blessé plus de 8 000 autres par des tirs à balles réelles. Au total, 156 personnes blessées ont dû être amputées. Plus de 1 200 personnes ont besoin d’une prise en charge thérapeutique et rééducative longue, complexe et coûteuse, et des dizaines de milliers d’autres d’un soutien psychosocial. Or, la prestation de tels services n’est guère disponible à Gaza.

Le blocus empêche les Palestinien·ne·s d’accéder à des soins de santé adaptés, en particulier à des soins médicaux d’urgence, parfois vitaux, qui sont uniquement disponibles en dehors de la bande de Gaza. Les autorités israéliennes tardent souvent à délivrer un permis autorisant les malades à sortir de l’enclave, et s’abstiennent même parfois de les délivrer.

Adham Al Hajjar, 36 ans, est journaliste indépendant et vit dans la ville de Gaza. Le 6 avril 2018, alors qu’il couvrait les manifestations de la Grande marche du retour, des tireurs d’élite israéliens postés le long de la clôture entre la bande de Gaza et Israël l’ont pris pour cible. La prise en charge médicale dont il a besoin est indisponible dans la bande de Gaza, en raison de l’indigence des services de santé.

La balle qui a pénétré ma jambe n’a pas fait qu’entrer et sortir. Elle est entrée et a tout arrêté ; elle a mis ma vie à l’arrêt. Tout cela parce qu’un soldat ou une soldate a appuyé sur la gâchette, sans se préoccuper des effets dévastateurs que cela aurait pour moi. Cette personne a-t-elle jamais réfléchi aux conséquences de ses actes ? Je suis comme un mort ambulant, tout dans ma vie s’est figé à partir du moment où cette balle a pénétré ma jambe.

DES PRATIQUES CRIMINELLES

Israël commet de manière systématique de graves violations des droits humains à l’encontre des Palestinien·ne·s depuis des décennies. Ces violations, comme les transferts forcés, les détentions administratives, les actes de torture, les homicides illégaux et les blessures graves, ainsi que le déni des droits fondamentaux et libertés fondamentales, ont été amplement documentées par Amnesty International, entre autres. Commises dans une impunité quasi-totale, elles permettent de toute évidence le maintien en place du système israélien d’apartheid.

Elles font partie intégrante d’une offensive généralisée et méthodique contre la population palestinienne, menée dans le contexte d’un régime israélien institutionnalisé d’oppression systématique et de domination à l’égard des Palestinien·ne·s, et relèvent du crime d’apartheid, qui est un crime contre l’humanité.

DÉMANTELER LE SYSTÈME

Il n’y a pas de place pour l’apartheid dans notre monde. C’est un crime contre l’humanité, et il doit cesser.

Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestinien·ne·s continuent à souffrir quotidiennement. Il est temps de se mobiliser, de se tenir aux côtés des Palestinien·ne·s et de dire à Israël que nous ne tolérerons pas l’apartheid.

Cela fait des décennies que les Palestinien·ne·s réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide.

Faisons en sorte que ce soit le début de la fin du système israélien d’apartheid envers la population palestinienne.
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Avatar de Prox_13
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Le 15/10/2024 à 10:01
Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
Purée plus on en apprends sur ce réseau plus on réalise que c'est vraiment une app conçue pour détruire/corrompre la jeunesse, c'est limite diabolique...
Ce n'est pas le seul réseau social à le faire, mais en tout cas c'est bien documenté pour celui-ci, et pourtant... L'application est pensée pour manipuler, introduire des biais, parfois simplement amplifier la haine.
C'est fou parce que l'appli a commencé sur les chapeaux de roue à être accusée d'être un réseau pédophile sous couvert de réseau social; Et maintenant, quelques années plus tard, maintenant que tout est tout résolu tout beau et tout brillant, y'a juste des strip-teases de mineurs. Une broutille haha.

Je pense que les gens n'ont pas conscience des poids lourds en matière de malveillance qu'ils défendent, à prendre parti pour les réseaux sociaux "mainstream".

Edit: Il faut vraiment arrêter de rejeter toute la faute sur les parents, car les enfants sont loin d'être les seules victimes de ces pratiques plus qu'obscures. Les GAFAMs sont des mastodontes qui mènent la vie dure à des gouvernements, ce n'est pas uniquement la faute du laxisme de M. Tout-le-monde si nous en sommes arrivés ici. Surtout ce n'est pas uniquement grâce à M. Tout-le-monde qu'on s'en sortira; Avec une conscience collective, certes, mais ce n'est pas suffisant.
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Avatar de OrthodoxWindows
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Le 21/03/2024 à 14:14
Citation Envoyé par Morganbleu Voir le message
Tik tok est Chinois, la Chine ne souhaite pas interdire tik tok mais prévient de bloquer short si les usa bloque tik tok.
Votre titre est faux, est ce volontaire ?
Le titre indique que TikTok, bien que chinois, est interdit en Chine. Il n'y a rien de faux, même si ça semble étrange.
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Avatar de Aiekick
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Le 01/04/2024 à 21:15
ce que tiktok est capable de faire, il faut considerer sur facebook, insta, whatsapp et tout les autres le font aussi et carrement android
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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/11/2023 à 14:58
Je précise pour être juste que ce propos n'est pas du tout de moi mais d'Amnesty International
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Avatar de OrthodoxWindows
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Le 02/04/2024 à 12:40
Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
Personnellement, je pense que légiférer sur Tiktok est un bon angle d'attaque, un bon premier pas qui ne devrait pas être ignoré/minoré par la présence d'autres acteurs problématiques sur le marché.
Si on mettait une fraction de l'entrain dont les gens font preuve pour relativiser le problème à le résoudre, peut-être que quelque chose aurait été entrepris en Europe depuis ces années.
Une loi bien faite ne légifère pas sur un service en particulier, elle légifère sur des techniques utilisés par des services.
C'est comme ça pour tout : Par exemple, si l'on remarque qu'une voiture Peugeot possède un gros dysfonctionnement au niveau des freins à cause d'un alliage de mauvaise qualité, on va légiférer pour avoir les moyens d'interdire et de contrôler l'utilisation de cet alliage pour l'usage en question, pour toute les voitures. On ne va pas "interdire ou légiférer sur Peugeot". Avec TikTok c'est pareil. Si le gouvernement étasuniens veut légiférer juste sur TikTok, c'est pour des intérêts géostratégiques, qui sont une fin en soi, pas un "bon début".
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Avatar de RenarddeFeu
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Le 30/05/2024 à 13:11
Le principal problème de sécurité posé par TikTok, c'est que les services de renseignements américains ne peuvent pas s'en servir pour espionner le monde entier contrairement aux autres applis US.
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Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 12/03/2024 à 10:02
TikTok, X et Facebook, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. La seule différence est le propriétaire, dans quelles poches vont l'argent, mais le but est bien le même: Rendre ses utilisateurs addicts aux contenus proposés.

Le principal souci de TikTok est le format qu'il propose, qui fait des ravages sur les capacités de concentration/attention.
Le principal souci de X est la bulle politique dans laquelle il enferme ses utilisateurs.
Facebook j'ai arrêté d'y toucher depuis le Covid, pour des raisons évidentes à l'époque.

Franchement ça dégoute de voir que les gens essaient de défendre l'un contre l'autre quand les trois sont aussi merdiques les uns que les autres. On dirait les élections présidentielles
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/03/2024 à 16:39
Citation Envoyé par nikau6 Voir le message
Le Trumpisme est beaucoup plus sérieux et profond que ce que tu en comprends.
Éclaires ma lanterne, parce que là, comme ça, c'est pas évident.
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Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 04/05/2024 à 17:21
donc allons au bout et faisons de meme pour :
- facebook
- twitter
- instagram

ah non suis-je bete, ces reseaux sont americains, donc en fait c'est bon, c'est sans danger...
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