L'utilisation excessive des médias sociaux est à l'origine d'un grand nombre de troubles mentaux chez les jeunes adultes. Malgré cela, les algorithmes qui régissent ces plateformes de médias sociaux peuvent rendre leur utilisation plus difficile à réduire que ce n'aurait été le cas autrement. On pense souvent qu'une utilisation même modérée des médias sociaux est très néfaste, mais une nouvelle étude suggère que ce n'est pas le cas.
L'université de l'Iowa a récemment étudié les effets d'une utilisation des médias sociaux limitée à 30 minutes par jour. Les participants à cette étude étaient des adultes qui allaient à l'université, et il s'avère que cela leur a permis de ressentir moins d'anxiété et de dépression.
Les médias sociaux peuvent être utiles, pour se connecter au monde. Toutefois, ils doivent être utilisés pendant des périodes suffisamment courtes, faute de quoi le risque d'effets négatifs sur la santé mentale augmente considérablement.
Les participants qui n'utilisaient pas les médias sociaux pendant plus de trente minutes par jour ont constaté qu'ils dormaient mieux, tout bien considéré. Cela prouve que la diminution de l'utilisation des médias sociaux peut apporter des améliorations dans tous les domaines, et il sera intéressant de voir si d'autres recherches finiront par le confirmer.
Un autre point mis en évidence dans cette étude est que les jeunes adultes doivent choisir volontairement de limiter leur utilisation des médias sociaux. S'ils sont contraints de le faire, la perception des limites imposées à leurs libertés annulera tous les progrès qui auraient pu être réalisés. Les adolescents et les jeunes adultes doivent choisir de le faire de leur propre chef, et ils doivent être encouragés à persévérer, car il peut falloir beaucoup de temps pour se défaire une fois pour toutes de la dépendance aux médias sociaux, et le risque d'échec est élevé.
Source : The Effect of Self-Monitoring Limited Social Media Use on Psychological Well-Being , Université de l'Iowa
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Selon une étude de l'université de l'Iowa
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Le , par Sandra Coret
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