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L'utilisation excessive des smartphones provoque des différences systémiques dans le fonctionnement du cerveau
Et agit directement sur la force du réseau neuronal, selon une nouvelle étude

Le , par Anthony

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Une nouvelle recherche est en cours pour évoquer l'effet de la dépendance aux smartphones sur le fonctionnement du cerveau. L'étude a utilisé l'IRMf, qui est le nom donné aux types d'IRM permettant de comparer l'activité de la fonction cérébrale avec autre chose. Les personnes qui utilisent les smartphones de manière excessive ont été comparées à celles qui les utilisent de manière moins intrusive. Et c'est là que des différences systématiques apparaissent dans le fonctionnement du cerveau pendant les périodes de repos entre les différents groupes.

En outre, l'étude a mis en évidence deux indicateurs IRMf qui désignent l'activité neuronale, que l'on a ensuite vu corréler avec les tests psychologiques de cette utilisation addictive des smartphones. Cette étude particulière a été publiée dans une revue intitulée Brain and Behavior.

Au fil des ans, de nombreuses études ont montré les effets négatifs de l'utilisation excessive des smartphones sur l'activité physique et psychosociale. Et c'est ce que nous considérons aujourd'hui comme l'addiction aux smartphones. Entre-temps, des études ont prouvé que l'utilisation excessive d'un appareil peut finir par produire des effets similaires à ceux d'autres dépendances.

Il s'agit notamment de l'incapacité à surmonter le besoin excessif d'utiliser l'appareil et même de souffrir de symptômes de sevrage lorsque vous cessez de l'utiliser. Il y a aussi le fait de ne pas résister à l'envie d'utiliser un téléphone, même si l'on est pleinement conscient de ses effets négatifs. Enfin, il implique une sorte de tromperie envers les autres sur le temps passé à utiliser l'appareil.

Cela peut être comparé à l'utilisation du téléphone qui est très similaire aux troubles du jeu sur le Web, qui sont désormais considérés comme une maladie reconnue, comme le confirme le manuel des praticiens de la santé aux États-Unis qui sont qualifiés pour diagnostiquer ce comportement.


Les chercheurs ont expliqué comment les personnes ayant ce type d'activité ou de comportement peuvent commencer à présenter diverses altérations structurelles et fonctionnelles de leur esprit. Cela implique un rétrécissement de la matière grise du cerveau ou une réduction de la fonction neuronale dans une partie du cerveau considérée comme le cortex cingulaire antérieur.

Il y a ensuite un changement dans l'activité du cortex et aussi un changement dans la connectivité fonctionnelle, ce qui rend plus difficile le traitement des différentes émotions.

Dans cette étude particulière, les auteurs ont souhaité se concentrer davantage sur la recherche de faits connus et aller plus loin en examinant le fonctionnement du cerveau, notamment les différents mécanismes neuronaux impliqués. Ils ont ensuite comparé ce fonctionnement à celui du cerveau au repos afin de tirer des conclusions appropriées.

Au total, 44 participants ont été inscrits et répartis en deux groupes respectifs. L'un était lié à ceux ayant une addiction au smartphone tandis que l'autre avait à voir avec ceux n'ayant aucun comportement addictif au smartphone.

En ce qui concerne les résultats, deux composantes distinctes de l'état de repos ont été mises en évidence par IRMf parmi les deux entités. L'une d'elles concernait le cortex frontal du cerveau, tandis que l'autre était liée à celle qui comprend la région pariétale.

Une activité anormale a été observée à ces deux endroits et, par le passé, on a constaté qu'ils faisaient également partie d'autres dépendances. Enfin, des associations claires ont été observées entre les réseaux neuronaux et le temps que les personnes finissent par passer avec un tel appareil, sans parler des problèmes de sommeil.

Comme il s'agissait d'une étude transversale, rien ne peut être considéré comme définitif. Les auteurs affirment que d'autres études seraient nécessaires, avec des échantillons de plus grande taille et l'élimination d'autres facteurs de confusion, comme les maladies mentales, pour obtenir des résultats plus précis.

Source : Revue Brain and Behavior

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